OrelSan, le rap anti-bling-bling
Alors, ce soir, plutôt Leonard Cohen (Olympia) ou Ratatat (Nouveau Casino) ? dEUS (Bataclan) ou Thomas Fersen (Folies Bergère) ?
Eh bien, signons pour la grosse cote : OrelSan (photo). Mais encore ? Inconnu à ce jour du grand public, mais suffisamment porté par le Net pour enquiller les petites dates à Paris (cinq, en tout - il en restera deux autres en décembre), l’individu arrive de la périphérie caennaise (Hérouville-Saint-Clair) pour conter, sur un mode hip-hop, cette réalité des jeunes de sa génération qui, à l’opposé de la désastreuse caricature Booba et consort, trimbalent leurs tergiversations entre jeux vidéo, fantasmes X et bitures. Quand OrelSan parle de «sons à l’ancienne», il précise : «Je suis un enfant des années 90» et, histoire de bien enfoncer le clou des années, situe la nostalgie à Rage Against The Machine et Prodigy.
Porté par quelques hits MySpace, Sale pute (au texte d’une violence proprement inouïe) ou Saint-Valentin, OrelSan, 26 ans, sortira mi-février son premier album, Perdu d’avance, signé sur une nouvelle structure, 3e Bureau.
S’il continue à s’affranchir du modèle déposé Eminem, son nom devrait circuler de plus en plus dans les mois qui viennent.
gilles renault
2. Ce midi dans une fenêtre msn
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